Le 10 novembre 2022, a eu lieu la journée nationale de lutte contre le harcèlement. En effet, c’est fondamental de permettre aux élèves d’avoir une scolarité épanouie. Au lycée privé Ipécom Paris, le jour précédent, s’est déroulé un événement de sensibilisation en collaboration avec :
- L’association Marion, la main tendue fondée par Nora Fraisse.
- L’influenceuse Pidi_Meg ;
- Head & Shoulders. La marque était représentée par son directeur marketing Monsieur Mickaël Mugico.
Le déroulement de la journée
Ce fut un réel succès auprès des élèves et le corps enseignant.
En effet, la table ronde a permis aux intervenants :
- De parler de ce qu’est le harcèlement ;
- Et du rôle de chacun pour endiguer cette violence.
Nora Fraisse de l’association Marion la main tendue, a eu la gentillesse de dédicacer à nos élèves, sa bande dessinée Camélia. Pidi a offert de nombreux paquets bonbons avec un petit mot écrit sur le paquet.
Les élèves d’Ipécom Paris sont intervenus pour exposer leur expérience. Ils ont aussi montré le chemin parcouru vers la reconstruction.
Qu’est que le harcèlement scolaire ?
Le harcèlement scolaire est une maltraitance violente. Elle est souvent répétitive physique, verbale ou psychologique à l’encombre d’un élève. Elle se fonde sur un rapport de force, de domination qui vise à discriminer un élève.
Cet élève peut être considéré comme différent. Cette différence suscite de la part de jeunes des railleries qui agressent. Ces « harceleurs » deviennent des leaders négatifs. Ils pensent pouvoir se valoriser en discriminant l’autre.
Ces agissements ne peuvent être tolérés et provoquent des conséquences graves pour celui qui est harcelé. De l’anxiété à la dépression, ou à l’isolement. Beaucoup d’entre eux deviennent phobiques scolaires. Ils perdent totalement l’estime de soi.
Les conséquences
Les conséquences sur le bien-être et la santé mentale des jeunes victimes sont nombreuses :
- Décrochage scolaire pouvant mener à la déscolarisation. Des études montrent que la peur des agressions expliquerait 25% de l’absentéisme.
- Désocialisation, anxiété, dépression.
- Somatisation.
- Conduites autodestructrices, voire suicidaires.
Lutter contre le harcèlement
Le problème majeur vient de la difficulté des victimes à extérioriser leur souffrance. Cela peut être dû à la honte, la culpabilité ou encore à la peur de représailles. Dans une étude de 2004, une victime sur quatre déclare n’avoir parlé à personne de sa situation, 40 % à aucun adulte.
Il faut détecter précocement des situations de harcèlement. Cela évite qu’elles se prolongent dans la durée et favorise la résolution rapide.
C’est pourquoi nous devons tous être vigilants. Nous devons nous engager et agir face à ce phénomène répréhensif pénalement.
Il est nécessaire d’être à l’écoute et de rappeler à chaque élève qu’il doit oser dire s’il est témoin et pire s’il est harcelé. De même et surtout il faut que nous, parents, enseignants apprenions et ce, dès l’enfance, à chacun :
- À se faire confiance ;
- À renforcer l’estime de soi ;
- Et à oser se défendre par les moyens légaux.
Nous devons aussi comprendre qu’une parole désobligeante envers autrui peut être vécue très négativement par un jeune. Nous n’avons pas à minimiser quand un jeune témoigne : porter attention, surveiller, agir !
À Ipécom Paris, nous accueillons un certain nombre de phobiques scolaires. Le travail de reconstruction est énorme. Nous devons tout à la fois admettre leurs difficultés mais aussi les réconcilier avec la vie scolaire. Parfois repousser un peu plus vite leurs limites. Inconsciemment certains s’installent dans le (faux) confort de l’isolement et de la maison.
Le travail est long. Il doit être fait toujours en concertation avec :
- L’enfant ;
- La famille ;
- Le psychologue ou le psychiatre.
Cependant, nous pouvons en témoigner, on y arrive !
Quel bonheur de voir l’épanouissement de l’élève et sa réussite scolaire après tant de lutte !
Il faut rassurer ceux qui sont encore en souffrance. Il existe des solutions qui permettent à l’élève de se reconstituer :
- Les effectifs réduits ;
- La compréhension des professeurs ;
- Et l’encadrement.
Nous inventons des solutions appropriées à chacun des cas. De plus, l’apaisement progressif de la peur et des angoisses liées au regard et au jugement des enseignants permet à l’élève d’avancer.
En savoir plus sur la lutte contre le harcèlement menée par Ipécom Paris
Mis à jour le 13 Mars 2024 à 21:04
